9 février 2014
Berceuse indolente
Bercée par le mouvement
indolent.
Rêvant,
à son corps pesant.
Soupirant,
songeant,
à ce que furent ces moments.
Dans ce wagon,
à la con,
je me suis laissée aller
à songer,
que je ne voulais plus rentrer.
Toujours continuer.
Ne plus pleurer.
Me laisser aller.
Me rappeler ce moment précieux.
Me laisser dévorer par ses yeux,
car ce qu'il m'offre est loin d'être pieu.
J'aime ses jeux.
Ses jeux de mains,
sans lendemain,
sans matin.
Il n'y a déjà plus rien.
Ni de lui, ni de moi.
Juste le souvenir d'un émoi.
Une émotion, un trouble,
un quitte ou double.
Jamais, non, plus jamais,
il ne me fera cet effet.
C'est fini.
Je suis partie.
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