90 km/h de vitesse
du vent aujourd'hui.
De très grosses vagues, une belle houle...
J'étais toute heureuse d'aller à la mer faire des photos et une balade sur les rochers. Mais, je n'aurai pas dû y aller.
Les vagues étaient belles, ce qu'on ne voit pas du tout sur les photos.
Mais, je n'ai pas pu, je n'ai pas pu rester et regarder.
Je me suis demandée "C'est moi ? C'est moi qui déconne ? Ou ce sont eux ?"
Alors que les vagues étaient vraiment impressionnantes, un océan assez démonté, les rafales de vent violentes, ...etc... Ok, le soleil brillait, donc ce n'était pas totalement une tempête bretonne, mais tout de même.
Si j'y étais allée avec enfants, je ne les aurai pas laissés se baigner. Alors voir tant d'enfants à l'eau, et des petits en plus, ça m'a fait peur.
Est-ce moi qui ne vais pas bien ? Qui suis trop protectrice avec eux ? Ou est ce les autres parents qui sont inconscients ? Stupides ? Ou insconsciemment stupides ?
Peut-être en ont-ils marre d'avoir des enfants, et ils se disent que c'est bon moyen pour en supprimer un ou deux discrètement ?
Il est sûr que les parents allongés sur leurs serviettes, pendant que les enfants sont dans l'eau (limite projetés par les vagues) ; ils n'auraient aucun risque de sauver leurs progénitures si celles-ci étaient emportées par les rouleaux compresseurs déferlants sur la plage ou se brisant sur les rochers !
Alors, non, je n'ai pu rester regarder cette inconscience collective, j'ai pris ces quelques photos et je suis rentrée.
Désolée, je ferai mieux cet hiver, lorsque nous aurons de belles tempêtes et que le soleil et les baigneurs seront rentrés chez eux.
Musique : "Le vent nous portera" Sophie Hunger, dessin : Olivier Pont